mercredi 11 juillet 2007

Première soirée au No Comment

Samedi dernier nous sommes allés découvrir un nouveau club, le No Comment.
Que de temps nous avons passé avant de nous décider à ressortir de nouveau. Déjà il a fallu trouver une disponibilité car cette année tout le monde se marie, a des bébés, achète un appart et tous les weekend sont pris par ce type d'évènements. Et puis mon homme est tout de même très occupé depuis qu'il a lancé sa boite.

Mais en consultant les forums et autres blogs nous avons finalement fixé une date et un lieu. Le No Comment se trouve à Paris, à deux pas des Champs-Elysées, et a une excellente réputation. Son site internet, moyen, laisse tout de même découvrir une décoration recherchée.

Nous nous préparons donc. Je commence à adorer ces moments de préparation passés à se faire belle et beau. S'épiler, se maquiller, choisir ses plus beaux vêtements et sous-vêtements et les chaussures allant le mieux avec. Je le fais d'ailleurs avec autant de plaisir quand nous prévoyons une soirée sexy rien que pour nous deux.
Je choisis une jupe noire en satin et décorée de dentelles. Elle tombe en dessous du genou mais est fendue jusqu'en haut...un peu dans l'esprit tango argentin. Le top est décolleté mais sage. Remarquez qu'on ne peut pas dire qu'il y ai beaucoup à montrer de ce côté là malheureusement! C'est peut être pour cela que je fantasme toujours sur les belles poitrines...mais je m'égare...

Comme à notre habitude nous arrivons assez tôt. Nous sonnons et une jeune hôtesse nous invite à rentrer. Elle prend nos vestes et nos noms. Ce soir, je ne sais pas pourquoi, mais je suis un peu planquée derrière mon homme. Il donne nos prénoms pour recevoir une carte ou seront notées nos consommations. Ce qui permet de laisser portefeuille et cartes de crédit au vestiaire. Mais était-il obligé de donner nos vrais prénoms? Pourquoi me direz-vous? Je sais pas bien...

La décoration est encore plus belle que prévue et lorsque nous descendons au sous-sol je me sens un peu comme le personnage de Catherine Frot dans 7 ans de mariage.

Encore bien timide pensez-vous? Vous n'avez pas tort. Et pourtant je descends ces escaliers. Parce que j'en ai très envie.

La salle principale est superbement décorée dans une ambiance assez chargée, baroque, mais très réussie. Digne des clubs et lieux les plus "trendy" de la capitale.

Pas beaucoup de monde ce soir mais peu importe. Le concept de ce soir est de s'amuser, danser, et si quelque chose doit arriver...tant mieux.
La soirée avance, faite de bulles de champagne, de regards discrets sur les nouveaux couples arrivants. La plupart sont tout de même sensiblement plus âgés que nous mais ils sont en général bien élégants, surtout les femmes. Pour les hommes c'est plus mitigé. Certains semblent croire que la chemisette blanche peut être à la mode.

Même si je recherche une fille pour partager des caresses, je suis tout de même regardante sur le physique des hommes, et je me rends bien compte de la difficulté de trouver un couple qui nous plaise. Si on rajoute a cela le fait que 1) on doit également leur plaire et 2) avoir les mêmes limites, je me rends compte que les probabilité de trouver chaussure à son pied en club sont bien minces.
Surtout que je ne m'imagine pas aller "draguer" un couple qui me plairait. Et mon homme non plus.

D'ailleurs un jeune couple se présente sur la piste de danse. Elle est une grande brune aux cheveux longs, lui est...je ne m'en souviens plus vraiment mais je crois qu'il n'était pas mal! Sur la piste de danse de rythmes latinos nous emportent et nous dansons serrés et je révèle mes bas lorsque mon homme releve ma jupe au delà du raisonnable ou lorsque, de la jambe ou ma jupe est fendue, je m'accroche à la hanche de mon cavalier. J'adore cette possibilité donnée par les clubs de danser sexy, de donner envie, et cela sans qu'aucun jugement ne soit porté.

Un peu poussée par mon homme, j'essaye de jeter quelques regards à la demoiselle mais les tourtereaux semblent se concentrer sur eux-même, évitant tout contact avec les autres danseurs. Ils disparaissent d'ailleurs bientôt.

Cela me semble d'ailleurs le bon moment pour aller découvrir les autres recoins de ce club. En poussant la porte, la musique de la piste de danse s'atténue et l'on se retrouve dans un petit couloir. Sur la gauche se trouvent les toilettes, bien petits mais très propres. Puis s'enchainent des pièces qui sont fermées mais d'ou l'on peut observer ce qu'il s'y passe par de petits hublots. La première est une pièce aux miroirs ou un couple se reflète sur tous les murs, donnant l'impression d'une orgie massive. Ensuite deux petites cabines de bateaux, décorées de bois sont le théâtre de joyeux et frénétiques mélanges. J'aime regarder ces couples de derrière ce hublot. Est-ce ce voyeurisme qui m'échauffe ou les mains de mon homme sur mon ventre et sentir sa force contre mes fesses...
En me retournant je suis face à face avec une femme accrochée aux barreaux d'une pièce sans vitre ni porte. Elle est la face à moi et respire par à coup sous les assauts virils d'un homme pendant qu'un autre lui avale littéralement les seins...je baisse rapidement le visage...
Juste à côté, derrière d'autres barreaux, une pièce est baignée d'une lumière noire et sous cette lumière pourtant peu flatteuse à mon goût il semble qu'un vrai meli-melo de corps soit en action. Après cette pièce se trouve la grande pièce avec un magnifique et monumental lit à baldaquin. Trois ou quatre couples ont pris place et nous les regardons un instant avant que je me retrouve plaquée contre un mur par mon homme qui m'embrasse fougueusement et dont je sens le désir.
- Ou peut-on faire l'amour? lui demandai-je
- Et bien ici dans le couloir
- Non il y a trop de monde qui passe...pourquoi on ne rentrerai pas à la maison?
- Tu rigoles j'espère! Viens, on va trouver un petit endroit.
Et puis au fond de cette grande pièce nous remarquons que le couple que nous avions remarqué est en train de se caresser, elle a califourchon sur lui, tous deux encore habillés. Ils sont installés sur un canapé entouré d'un fin voile les isolant légèrement. Mais il reste un peu de place sur ce canapé...

Nous allons nous asseoir à côté d'eux et je m'installe dans la même position qu'elle. Si bien que nos jambes se frôlent au rythme du mouvement sensuel de nos hanches. Je la regarde. J'aimerai tellement en ce moment d'excitation si intense qu'elle m'embrasse, sentir de nouveau la chaleur et la douceur d'un baiser féminin. Mais elle ne nous regarde pas. Pire que cela: quelques minutes après notre arrivée ils se lèvent. Ai-je fait une erreur? été impolie? Visiblement nous ignorons encore certaines règles.

Tant pis, nous passons à la suite. Je me sens très bien sur ce petit canapé et ce léger rideau transparent m'offre une protection suffisante pour pouvoir me lâcher.
Pourtant ils sont nombreux ceux qui peuvent me voir pendant que je suce avidement mon homme et à mon tour je les vois tous lorsque celui-ci me rend la faveur. Mais tout le monde parait bien occupé sur ce grand lit. Alors que nous faisons l'amour, moi assise sur lui mais lui tournant le dos, je remarque que tous ces couples sont plutôt silencieux. Il y a bien quelques soupirs de plaisir mais pas de vocalises de jouissance, pas de cris orgasmiques. Je savoure donc mon orgasme en me mordant les lèvres...

Quel beau club, quel plaisir de s'y abandonner, nous y reviendrons... peut-être accompagnés si c'est ce qu'il faut pour y terminer la soirée à plus de deux.